Les Prazák et les Talich prolongent leur séjour à l’Opéra de Lille pour une apothéose chambriste qui réunira les deux ensembles en quintette et en octuor. Dénominateur commun de ces trois rendez-vous exceptionnels, Dvorák est à nouveau de la fête avec son ardent Quintette op.97 aux côtés du fameux quatuor « Sonate à
Kreutzer » de Leos Janácek. C’est ensuite au grand complet que cette « dream team » des cordes nous fera reconsidérer notre idée du sublime à l’écoute de Mendelssohn. « Ni dans les temps anciens, ni de nos jours, on ne trouve plus grande perfection chez un maître aussi jeune ! » s’est exclamé Schumann à propos de l’Octuor en mi bémol majeur op. 20. Pendant plus de trente minutes, le compositeur fait rayonner sa musique de façon bouillonnante, bondissante et imprévisible jusqu’à un finale qui réussit à extraire la quintessence des climats des mouvements antérieurs en transfigurant tous les thèmes de l’oeuvre.
Avec
Quatuor Talich :
Jan Talich : Violon
Petr Macecek : Violon
Vladimir Bukac : Alto
Petr Prause : Violoncelle
Quatuor Prazak :
Vaclav Remes : Violon
Vlastimil Holek : Violon
Josef Kluson : Alto
Michal Kanka : Violoncelle
Leos Janácek (1854-1928)
Quatuor n°1 ?Sonate à Kreutzer?
Antonín Dvorák (1841-1904)
Quintette à cordes mi bémol majeur op. 97
Felix Mendessohn (1809-1847)
Octuor à cordes en mi bémol majeur op. 20
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