Le Messie de Haendel est sans doute l’un des plus beaux hommages rendus par un musicien au culte de l’amour universel.
« Console-toi, mon peuple » annonce la voix sublime du Messie dès le premier air, véritable hymne à l’espoir : la douceur infinie de certains solos rivalise de beauté avec l’exultation des parties de choeur. Depuis sa création triomphale à Dublin en avril 1742, cet oratorio a toujours été inscrit au nombre des oeuvres incontournables du répertoire. Qu’est-ce qui fait la grandeur de cette partition : est-ce le talent du compositeur pour la dramatisation quasi opératique d’une forme issue de la musique sacrée ? Serait-ce le raffinement et le charme du style italien dans lequel la musique des anges ici prend source ? Ou encore la figure rassurante du Christ, qui pour la première fois n’est pas représenté dans l’ascèse mortifère de la souffrance mais au contraire comme une figure triomphale, grandiose et douce ?

Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée offrent une nouvelle audition du Messie qui sera gravée dans le marbre : le public est chaleureusement convié à partager ce grand moment de l’enregistrement discographique live.

Le Messie (HWV 56) de Georg Friedrich Haendel
Choeur et orchestre du Concert d’Astrée
Direction musicale Emmanuelle Haïm

Avec
Lucy Crowe soprano
Tim Mead contre-ténor
Andrew Staples ténor
Christopher Purves basse