“C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi” Verlaine
Elle aurait pu se contenter de suivre ses succès. Dans le baroque, d’abord, où elle a incarné avec panache les plus vibrantes héroïnes comme récemment, Armida au Festival de Glyndebourne. Dans Mozart, toujours – après des débuts éclatants dans le rôle de Pamina, elle fut, en 2015 au Théâtre des Champs-Élysées, une Vitellia particulièrement célébrée. Mais la soprano canadienne Karina Gauvin mène sa carrière au fil de ses plaisirs : “J’accepte ce qui me séduit, et je crois sincèrement que ça s’entend dans ma voix. Je peux sortir du théâtre et me faire écraser par un autobus. On ne sait pas quand la vie peut se terminer, alors il faut profiter de l’instant”, explique-t-elle avec humour. Elle ouvre le temps d’un récital son Jardin privé, où s’épanouissent ses prédilections, cultivées au fil des années. Un chemin qui passe bien sûr par le baroque, avec Scarlatti, mais aussi par son Amérique natale, avec Aaron Copland. Elle retrouvera aussi la mélodie française, notamment les Ariettes oubliées de Debussy sur les Romances sans paroles de Verlaine, libérant “ l’extase langoureuse, la fatigue amoureuse, et tous les frissons des bois ”… Qu’espérer de plus ?
Karina Gauvin soprano
Maciej Pikulski piano
Jardin privé
Mélodies d’Alessandro Scarlatti, Claude Debussy, Aaron Copland, Erik Satie, Georges Bizet
23€, 18€, 14€, 9€, 5€ réduit (abonnés) 19,50€ à 10,50€
+/-2h entracte compris
Ouverture des locations le 1er septembre 2017 à 12h.
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