L’un est un ténor et fils de ténor, passé par l’expérience rigoureuse de la troupe de l’Opéra de Francfort, avant d’enchaîner les prises de rôles, du Festival d’Aix au Staatsoper de Berlin. L’autre est un pianiste rôdé aux concertos les plus virtuoses, et un grand Schumanien devant l’éternel.
Habitués à l’ampleur des plus grandes formations symphoniques, Julian Prégardien et Éric Le Sage conservent cependant une prédilection intacte pour les plaisirs intimistes de la musique de chambre. Pour le ténor, avant tout parce que « le lied touche une dimension plus intime, plus personnelle, on y est plus exposé. La musique de chambre est ce que je trouve le plus agréable, le plus dans ma nature », reconnaît pour sa part le pianiste.
Après avoir récemment enregistré ensemble les Dichterliebe, ces deux-là ont choisi de donner en concert les célèbres Liederkreis, cycles écrits la même année 1840 par un Schumann jeune marié et inspiré comme jamais. Sur les poèmes d’Eichendorff, il déploie avec fougue sa vision romantique, d’une terre lointaine à une nuit de printemps, « de la belle solitude des forêts » au silence des étoile « si discrètes »... Une soirée qui marie les ardeurs du lied aux fougueuses Nachtstücke pour piano.
Robert Schumann (1810–1856)
Liederkreis, opus 24 (lieder sur poèmes de Heinrich Heine)
Davidsbündlertänze, opus 6 (suite pour piano seul)
Liederkreis, opus 39 (lieder sur poèmes de Joseph Eichendorff)
Avec
Julian Prégardien baryton
Éric Le Sage piano
5 €, 9 €, 14,50 €, 18,50 €, 23 €
+/- 1h30 entracte compris
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