Au vu des réglementations en cours, l’horaire des représentations est susceptible d’être modifié.

Ce pourrait être une rave party égarée dans un terrain vague, où quinze personnes se cherchent, se croisent et se perdent, où se créent brièvement des couples et des bandes à part. Ce pourrait être aussi une transe collective du XXI^e siècle sur fond de musique électro, une cérémonie secrète ou le public se trouve invité. Avec Crowd, Gisèle Vienne propose de vivre un moment qui est tout autant un spectacle qu’une immersion commune, un espace halluciné où durées et perceptions sont délibérément détraquées. « Ces jeux de rythmes, je l’espère, donnent aussi un sentiment léger d’état second », explique-t-elle, ajoutant qu’elle n’utilise les distorsions du mouvement et les vibrations rythmiques que pour mieux atteindre l’intime : « Si je bouge en mouvement saccadé, est-ce que cette saccade va révéler une nervosité, une timidité, une excitation? »

Chorégraphe, metteure en scène mais aussi plasticienne, Gisèle Vienne a suivi les cours de l’École supérieure nationale des Arts de la Marionnette après des études de musique et philosophie, et s’est fait connaître avec des spectacles qui aiment semer le trouble.
Dans Crowd, elle s’est inspirée des rituels millénaires, pour offrir une expérience totale, sensorielle et spirituelle.

Découvrez ci-dessous un entretien avec Gisèle Vienne :