Les amours du poète bédouin Qaïs et de la belle Leyli (leurs noms varient au fil des pays traversés), accompagnent depuis toujours les caravanes sur la route de la soie, de Babylone jusqu’en Afghanistan. La légende est l’une des plus connues de la civilisation islamique : la chétive Leïla fera surnommer Qaïs « Majnoun », le fou de Leïla, condamné à perdre la raison à force de se voir refuser celle qu’il aime. Avec dans la voix tous les accents orientaux d’Istanbul, sa patrie musicale, la jeune chanteuse turque Gülay Hacer Toruk guide cette traversée musicale, accompagnée de percussions orientales et de la vièle à archet, instrument tout droit venu de l’époque médiévale …

Gülay Hacer Toruk chant, saz et percussions
Aliocha Regnard nyckelharpa, fidula
Ismaïl Mesbahi percussions orientales

Ramdesh (Aliocha Regnard)
"L’amoureux tel Medjnoun errant dans les déserts"

Bugün benim efkarim var (Asik Özlemi)
"Ne touche pas destin ne touche pas à ma rose"

Cikar yücelerden (traditionnel turc)
"Ma Leyla se réveille, les yeux encore ivres, elle me remplit la coupe de ses douces mains"

Zourouni (Sayyed Darwich)
Rends moi visite une fois l’an"

Cigdem der ki (Asik Veysel)
"Montagnes bleues au printemps alezans, celle que j’aime pleure en pays lointain"

Sareri hovin mernem (traditionnel arménien)
"Cela fait un an que je ne t’ai pas vu, les fleuves n’apportent plus ni d’eau ni de tes nouvelles"
 
Dost baginda/ Mihribanim (traditionnel azéri)
"Les filles, la rose dans les cheveux, viennent danser"
 
Danse nomade (Aliocha Regnard)

Naghmeh Esfahan (traditionnel persan)             
"Ivre d’amour"

Üsküdar’a gideriken (traditionnel turc)
"Amour contre vents et marées"

Laili jaan (traditionnel afghan)
"Leyla aimée, tu as dévasté mon cœur"