Qu’elle soit en bois ou en fer, c’est bien trivial, une frontière, quand on peut partir dans les airs. Airs arméniens, joués au doudouk par Vardan Hovanissian, devenu l’un des ambassadeurs talentueux de cet instrument très ancien à anche double, dont la sonorité mélancolique est emblématique de l’âme arménienne. Un instrument venant rarement sans en appeler un autre, Hovanissian a trouvé voilà près de dix ans son “âme sœur musicale” en la personne d’Emre Gültekin, qui, lui, a appris l’art du saz turc auprès de Talip Özkan et de son père Lütfü Gültekin. L’amitié que les deux hommes ont développée les a menés à Adana, un premier CD en duo, qui leur a valu l’Octave de la Musique 2016 dans la catégorie de la musique du monde. Adana n’est pas seulement le nom de la ville où s’est déroulée la tragédie arménienne il y a tout juste un siècle, c’est aussi le nom d’un espoir, porté par les musiciens, d’une Adana future où Turcs et Arméniens puissent vivre en harmonie. Un duo symbole de réconciliation et d’échanges entre deux cultures aux racines si proches qu’il suffit de l’alliance d’un doudouk et d’un saz pour durablement les entremêler.
En partenariat avec Attacafa.
Quatuor Adana
Vardan Hovanissian doudouk (Arménie), arrangements, direction artistique
Joris Vanvinckenroye contrebasse
Emre Gültekin saz, baglama, voix (Turquie)
Simon Leleux daf, riqq, percussions
10€ │ réduit 8 │ 5€
1h
Ouverture des locations le 1er septembre 2016 à 12h.
En partenariat avec Attacafa.
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