Les sonorités accompagnent les temps, et les époques toujours ont eu leurs modes musicales. L’arrivée en France en 1770 de Marie-Antoinette, future Reine et elle-même harpiste, a ainsi précipité une heureuse vogue de harpe. Considéré comme un instrument de chambre, le cor naturel était, quant à lui, très prisé des salons parisiens du début du XIX^e siècle. Sa douceur, son raffinement, son caractère rêveur se marient parfaitement avec l’esprit de la flûte et la harpe, comme le dévoile cette soirée conçue avec soin par les Solistes du Concert d’Astrée.

Les solistes du Concert d’Astrée
Jocelyn Daubigney, flûte
Virginie Tarrête, harpe
Jeroen Billiet, cor

Henri-Montan Berton (1767-1844)
Mélange d’Airs d’après des mélodies d’opéra pour cor, flûte et harpe

Frédéric Duvernoy (1765-1838)
2^e Nocturne en mi b de pour cor et harpe

Jacques-Francois Gallay (1795-1864)
Grand caprice n° 2 pour cor naturel

Jean-Baptiste Krumpholtz:(1745-1790)
Sonate en Fa pour flûte et harpe : Allegro moderato -Romance -Minuetto en rondo

Gaetano Donizetti:(1797-1848)
Sonate en Sol : Larghetto-Allegro

Gioachino Rossini:(1792-1868)
Andante con Variazioni

Joseph Naderman/Jean-Louis Tulou: (1781-1835)
Nocturne pour flûte et harpe : Larghetto sostenuto-Tyrolienne de Guillaume Tell (Andante poco Allegretto)-Rondoletto (Allegro ma non troppo)