C’est l’obsession contemporaine : faire musique de tout.
Nul objet n’est indigne.
Seuls les humains risquent de n’être pas assez poètes, ou trop peu à l’écoute. Un coquillage ? Musique. Des feuilles mortes ? Musique. Et ces trois bouteilles ? Trois fois musique : on peut les caresser, ou frapper doucement leur carapace translucide, ou moduler son souffle dans leur goulot comme on le ferait d’une flûte.
En accompagnant son trio de bouteilles d’un doux écrin d’électronique qui évoque tout à la fois l’eau, le verre et la lumière, la compositrice Hanna Eimermacher (1981) fait délicatement trembler les frontières entre "musique" et "art sonore".
Comme il est d’usage dans les "concerts commentés" d’Ictus, l’œuvre sera accompagnée d’un brin d’explication et jouée deux fois.
©Man Ray : Rayograph
Hanna Eimermacher (1981)
Transparenz’ (2003)
pièce pour trois bouteilles en verre et sons enregistrés.
Tom de Cock
Gerrit Nules
Jean-Luc Plouvier
10€ | 8€ (abonnés) | 5€ (étudiants, allocataires RSA/ASPA)
+/- 1h
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