Vers les XIVe et XVe siècles, les habitants de la préfecture d’Iwate, située dans la partie septentrionale de l’île principale du Japon, vénéraient le mont Hayachine qu’ils considéraient comme une divinité. De ce culte est née une tradition de spectacle transmise de génération en génération, le Kagura d’Hayachine, qui depuis 2009 est inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité (Unesco).
Beaucoup plus ancien que celui du Nô, le répertoire de Kagura se compose de danses rituelles qui mettent en scène des divinités comme celle du sanctuaire d’Hayachine elle-même (un animal imaginaire ressemblant à un lion), des légendes japonaises des temps anciens et des chroniques guerrières du Moyen-âge.
Issus d’une culture reconnue pour son raffinement, les registres chorégraphiques sont très diversifiés : danses de cérémonies, danses à caractère divin, danses de personnages féminins, danses de samouraïs, danse du lion. Les interprètes portent des masques et sont accompagnés par un tambour, des cymbales et une flûte. Ils ne sont pas des artistes professionnels mais des représentants de l’ensemble de la communauté qui ont à coeur de faire partager leur héritage culturel.
Avec
20 artistes japonais, acteurs, danseurs, chanteurs et instrumentistes.
5/8/13/17/22 €
1h30 sans entracte
En collaboration avec Attacafa et le Festival de l’Imaginaire à Paris (Maison des Cultures du Monde)
Ouverture des locations individuelles le samedi 8 septembre à 9h
Avec le soutien du CONSULAT DU JAPON À LILLE.